Milan Kundera L'insoutenable légèreté de l'être livre pdf

L'insoutenable légèreté de l'être

par Milan Kundera

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Broché : 232 pages
Auteur : Milan Kundera
Editeur : Gallimard (12 janvier 1990)
Collection : Milan Kundera
ISBN-10 : 978-2070381654
Format : Relié, Broché, Poche, Broché
Date de Publication : 12 janvier 1990
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L’insoutenable légèreté de l’être/Milan Kundera« L’homme ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car il n’a qu’une vie et il ne peut la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures. »Tomas, médecin de son état, s’interroge ainsi et connaît depuis toujours une vie de questionnements existentialistes ( et existentiels). Il n’a aucun moyen de vérifier si la décision qu’il a prise de vivre avec Tereza est la bonne, car elle va à l’encontre de sa philosophie de la vie assumée jusqu’alors avec une rigueur étonnante : ne pas se lier. Sa liaison puis son mariage récent avec Tereza qui est artiste peintre l’étonne : il a divorcé il y a dix ans de sa première femme, une période de liesse pour lui, comme d’autres célèbrent un mariage. Il pensait alors avoir bien compris qu’il n’était pas né pour vivre aux côtés d’une femme. À l’époque il avait réussi un coup de maître en se débarrassant d’une épouse, d’un fils, d’une mère et d’un père (qui soutenaient leur bru). Tomas désirait les femmes mais les craignait si bien qu’entre la peur et le désir, il avait trouvé un compromis : « l’amitié érotique » comme il l’appelait. Selon lui, « seule une relation exempte de sentimentalité, où aucun des partenaires ne s’arroge de droits sur la vie et la liberté de l’autre, peut apporter le bonheur à tous les deux. » Cela implique que l’amour soit exclu de la vie de Tomas : « Le sommeil partagé était le corps du délit de l’amour. » En effet dans l’instant qui suivait l’amour, Tomas éprouvait un insurmontable désir de rester seul.Et puis quelques années plus tard il découvre qu’avec Tereza il se réjouit d’avance du sommeil partagé. Il en vient à constater que l’amour pour lui ne se manifeste pas par le désir de faire l’amour (ce désir s’applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir d’un sommeil partagé (ce désir là ne concerne qu’une seule femme).Cependant peu à peu les fantasmes de Tomas prennent le dessus et la jalousie de l’un et de l’autre crée une situation apparemment sans issue car « aux yeux de ses maîtresses il était marqué du sceau infamant de son amour pour Tereza, aux yeux de Tereza du sceau infamant de ses aventures avec ses maîtresses. »Cette étrange histoire débute à Prague au moment du printemps de Prague en 1968. L’invasion du pays par les Russes en août crée une situation nouvelle qui voit le couple se distendre. Le départ vers la Suisse permettra-t-il au couple de surmonter cette mauvaise passe ? Tomas toujours dans ses contradictions semble estimer qu’il a été enchaîné à Tereza au terme d’une conduite inconsciente. Ne rêve-t-il pas toujours de cette liberté, de cette sensation de légèreté qui lui donne l’impression « de planer dans l’espace magique de Parménide pour savourer la douce légèreté de l’être ? » D’autres sentiments vont peu à peu naître en lui comme la compassion, lui qui comprend que son attitude fait souffrir autrui dont Tereza. Les fantasmes qui obsèdent Tereza retiendront-ils Tomas ?Le temps a passé et Sabina, une des maîtresses attitrées de Tomas l’a quitté pour une certain Franz. Le roman prend alors une autre direction et l’on se penche sur la vie compliquée de Franz avec Sabina qui vient d’un pays où les illusions révolutionnaires sont depuis longtemps flétries (la Tchécoslovaquie), mais où subsiste la vie qui se joue à l’échelle grandiose du risque, du courage et de la menace de mort. Franz est marié à Marie-Claude qui possède une galerie d’art que fréquente Sabina. Le jour des aveux est arrivé et la réaction de Marie-Claire à l’annonce du nom de la maîtresse déconcerte totalement Franz. D’autant plus que le jour même Sabina disparaît.On retrouve plus tard Tomas et Tereza, toujours au moment des événements de 1968 et l’auteur, alias de Tomas, se livre à une analyse pertinente de la situation dans les régimes communistes : « Les régimes criminels n’ont pas été façonnés par des criminels, mais par des enthousiastes convaincus d’avoir découvert l’unique voie du paradis. Et ils défendaient vaillamment cette voie, exécutant pour cela beaucoup de monde. Plus tard, il devint clair comme le jour que le paradis n’existait pas et que les enthousiastes étaient donc des assassins. » Et Tomas de se poser la question cruciale : est-on innocent parce qu’on ne sait pas ? un imbécile assis sur un trône est-il déchargé de toute responsabilité du seul fait que c’est un imbécile ? L’histoire d’Œdipe meurtrier de son père sans le savoir et amant de sa mère également sans le savoir, est un exemple selon Tomas : Œdipe ne pouvant supporter le spectacle du malheur qu’il avait causé par son ignorance, se creva les yeux et aveugle quitté son royaume de Thèbes. Cette prise de position de Tomas dans un article qu’il propose à un journal praguois ne va pas rester sans conséquences évidemment.L’auteur fait de fréquents retours en arrière concernant les faits marquants et se livre à une analyse lucide avec l’éclairage du futur. Tomas s’interroge sur son addiction aux femmes et avec le recul il considère que l’unicité du moi se cache très précisément dans ce que l’humain à d’inimaginable. Et en vérité c’est cette part inimaginable des femmes, cette part qui distingue une femme des autres qui le rend obsédé. Son obsession n’a rien de romantique, elle est purement libertine. Et à chaque fois, Tomas éprouve « le sentiment radieux de s’être une fois de plus emparé d’un fragment du monde, d’avoir découpé avec son scalpel imaginaire (il est médecin et chirurgien) une mince bande de tissu dans la toile infinie de l’univers. »Les digressions de l’auteur son multiples, comme des interruptions du récit pour reprendre son souffle. J’ai trouvé particulièrement pertinente celle concernant les personnages de roman : « Les personnages naissent d’une situation, d ‘une phrase, d’une métaphore qui contient en germe une possibilité humaine fondamentale dont l’auteur s’imagine qu’elle n’a pas encore été découverte ou qu’on n’en a encore rien dit d’essentiel…Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. »Il apparaît au fil des chapitres que Tomas est au fond croyant et qu’il milite pour la justice c’est à dire le Royaume de Dieu. Comme son fils Simon qu’il retrouve des décennies plus tard.Les conditions politiques ont contraint plus tard Tomas à abandonner la médecine. Il est devenu laveur de carreaux.La septième partie est consacrée essentiellement à Karénine, la chienne de Tomas et Tereza. Un chapitre magnifique et très émouvant où la domination des animaux par l’homme est dénoncée comme un crime, l’homme qui a inventé Dieu pour sanctifier le pouvoir qu’il a usurpé sur la vache et le cheval, qui s’est arrogé le droit de tuer un cerf ou une vache, seule chose sur laquelle l’humanité tout entière soit fraternellement d’accord, même pendant les guerres les plus sanglantes. « L’homme est un parasite de la vache, c’est sans doute la définition qu’un non-homme pourrait donner de l’homme dans sa zoologie. » Plus loin, l’auteur fait une comparaison osée : « Le couple humain est créé de telle sorte que l’amour de l’homme et de la femme est à priori d’une nature inférieure à ce que peut être l’amour entre l’homme est le chien. » Ce dernier est un amour désintéressé. L’amour entre l’homme et le chien est idyllique : c’est un amour sans conflits, sans scènes déchirantes, sans évolution. Le sourire de Karénine illumine véritablement ce chapitre bouleversant et éblouissant où une paix agreste, idyllique et bucolique s’est installée au cœur des personnages en fuite.Un roman de 450 pages très riche, avec des personnages complexes où l’amour malgré tout parvient à se frayer une place essentielle après des égarements très humains. Un chef d’œuvre très original.

Chayma Lire PDFLivres

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